
Le COVID-19 est une grave crise de santé publique à l'échelle mondiale. Elle a et aura de nombreuses répercussions sur les citoyens, les sociétés et les économies de tous les Etats membres de l'UE.
Quelles sont les mesures prises par l'Union Européenne dans ces derniers jours ?
Lundi 1 avril, la présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, a présenté une nouvelle initiative pour soutenir l’économie européenne: Sure. Ce dispositif a pour objectif de sauvegarder les emplois et les entreprises via le système du chômage partiel.
Par cette initiative, la Commission Européenne veut soutenir financièrement les États membres qui ont mis en place ce système du chômage partiel : Allemagne, France, Espagne etc et, par la même, inciter les autres pays membres à l’adopter.
Le cadre proposé par l’exécutif européen s’inspire des législations françaises ou encore allemandes qui prévoient une prise en charge des salaires par le financement publique.
Le dispositif serait, selon les dires de la présidente de la Commission, « garanti par l’ensemble des pays de l’Union », sans toutefois en ajouter davantage sur le mode de financement. 100 milliards d’euros seraient potentiellement débloqués pour financer ce mécanisme.
Mariya Gabriel, commissaire européenne à la recherche et à l'innovation et responsable du Centre Commun de Recherche (CCR), a souligné l'identification par la CCR "d'une lacune potentielle dans la gestion de l'épidémie de coronavirus". Cette lacune ? Les tests de dépistage du COVID_19.
En effet, une enquête récente de l'Union Européenne a démontré l'absence de matériel de contrôle de la fiabilité des tests et ,par la même, la nécessité d'en prodiguer un.
Un meilleur dépistage du Coronavirus permet de lutter plus efficacement contre la propagation de celui-ci et là est l'objectif de l'Union Européenne.
Ce matériel de contrôle, conçu par les Scientifiques de la CCR, est fabriqué par une société de biotechnologie allemande sur la base d'une conception du JRC, puis validé par des experts du laboratoire du JRC. Il s'agit d'un composant synthétique non-infectieux du virus. Ce matériel permettrait d'éviter qu'un test donne un résultat négatif si la personne est pourtant atteinte par le virus. Il permettrai aux entreprises et aux laboratoires, produisant des tests de coronavirus, de vérifier leurs kits de test : si leur test ne détecte pas le matériel de contrôle, il ne détectera pas non plus le vrai virus.
Actuellement, c'est environ 3 000 échantillons de ce matériel qui seront expédiés aux laboratoires des pays membres de l'UE. Au vue de la forte concentration de ce matériel, il a été estimé qu'un tube de ce matériel suffisait à vérifier 20 000 tests. Ainsi, les 3 000 échantillons prêts permettront de contrôler 60 millions de tests.
Pour en savoir davantage sur les mesures européennes :
J-2 du confinement : on fait le point !