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La nouvelle stratégie pour l’égalité des genres

Publié le8 mars 2021

En mars 2020, la Commission européenne a présenté une stratégie pour l’égalité des sexes pour les cinq prochaines années.

 

Les principaux objectifs, tels que la lutte contre la violence et les stéréotypes sexistes, afin de garantir l'égalité de participation et de perspectives sur le marché du travail, ont été salués par les députés du parlement européen. Toutefois, ils déplorent l’absence d’objectifs concrets pour 2025. Des mesures contraignantes seraient nécessaires pour atteindre le but fixé.

Selon les députés, des mesures claires doivent être prises pour définir et interdire la violence et le harcèlement au travail. L'un des objectifs est de fournir un accès à des mécanismes de plainte et à des règlements de conflits qui soient sécurisés, efficaces et répondent aux besoins spécifiques des hommes et des femmes, des campagnes de formation et de sensibilisation, ainsi que des services de soutien et des recours.

Pour prévenir et lutter contre toutes les formes de violence sexiste - en particulier les mutilations génitales faites aux féminines, les avortements, les mariages forcés, l’exploitation sexuelle, la traite des êtres humains, la cyberviolence, la vengeance pornographique et les discours de haine en ligne, une directive est envisagée. En autre, les députés demandent également à la Commission européenne de présenter dès que possible des mesures contraignantes sur la transparence salariale pour prévenir l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes. Dans le contexte de la pandémie, les députés mettent en évidence que 70% du personnel de la santé et des services sociaux dans le monde sont des femmes, qui ne reçoivent souvent qu’un salaire minimal. Ils demandent la revalorisation des salaires et des conditions de travail dans les secteurs à forte prédominance féminine, tels que la garde d’enfants, la santé et la vente au détail.

Les droits des femmes doivent également être améliorés dans certains États membres, notamment en ce qui concerne le droit à l'avortement et l'accès à une éducation sexuelle complète en Pologne, et à aux droits des personnes transgenres et intersexes ainsi qu’ils résultent de la réforme adoptée en Hongrie. Les débutés réclament un suivi permanent de l’état des droits des femmes et de l’égalité des genres, y compris sur la désinformation et les initiatives régressives dans tous les États membres, ainsi qu'un système d'alerte pour signaler toute régression des droits.

 

 

« L’État de droit en Europe ne peut exister qu’avec l’égalité des sexes - sans cela, la démocratie est à la traîne. » M. NOICHL

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Réalisé par Mathilda Kröker, volontaire en Corps Européen de Solidarité